1. |
Mon Iran
04:24
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C'est dans les rues de Téhéran qu'on s'est croisés si impatient
Ton regard noir et si persan, tes cheveux ocres sous ton turban
et ton visage impertinent à mis le feu à mes jugements
C'était l'été à Téhéran soleil brûlant à cet instant
Bercé par les prières j'entends, chanter les images du coran
Elles fusent et se déchirent si lentement
Elles s’usent les images folles de mon Iran
S’amusent de me voir perdu complètement
Loin des certitudes et jugements
Dans les cafés de Téhéran, je te cherchais en insistant
Et c'est le son des balabans qui m'a guidé intuitivement
Dans ce pays étourdissant dans sa magie que l'on ressent
Dans le marché de Téhéran je me souviens de moi errant
me rechercher moi figurant Dans les fumées dans les encens
Elles fusent et se déchirent si lentement
Elles s’usent les images folles de mon Iran
S’amusent de me voir perdu comme l'enfant
Loin des certitudes et jugements
C'était la nuit à Téhéran quand j ai compris finalement
Touché par son parfum d'orient, senteur de thé et de safran
Depuis ce jour à Téhéran, je réfléchis loin des jugements
Et j ai compris avec le temps qu il faut accepter humblement
Tant de modèles qu'on ne comprend, tant de modèles si différents,
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2. |
Le parc pour enfants
03:29
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Triste à en pleurer je t ai croisé en bas de chez moi Tes yeux rougis pas tes larmes gelées de ton sang froid Blotti dans tes épaules en roue libre dans ton effroi
Il était tôt ce matin là, trop tard pour les pourquoi
Tu étais là pour me parler pour essayer d’nous définir Mais ta pudeur et ma fierté nous ont faire fuir
Et par un geste de la main tu m’as signé de partir
Nous garderons nos regrets à l’abri derrière nos cuirs .
Triste à en vomir tu m a croisé en bas de chez toi
Mes yeux cernés par la fatigue le regard qui apitoie Cyphosé à l’extrême les yeux posé en bas
Il était tot ce matin la encore trop tard pour les pourquoi
J’étais la pour m’ vacciner m’exorciser de ta silhouette
Mais ma fierté et ta pudeur servant de cachettes
On s’est soigneusement évité dans tes lunettes sous ma casquette Nous garderons nos regrets entaillés à la machette
Triste à en mourir on s’est croisé à cet endroit
Ou nous nous sommes embrassé pour la toute 1ere fois Et comme 2 fantômes bloqués dans 2 mondes parallèles On n’a pas su se dire bonjour, épave émotionnelle
Alors face à face on s’est assis sur 2 bancs
Dans ce parc pour enfant spectateur du drame des grands Glisse la pluie sur nos visages endormis
Et qui nettoie nos vies qu’on avait démolies
Triste à en rougir de ce gâchis de sentiments Se faire croire que tout ça n’était que du vent Penser et passer la pommade cicatricielle
Le passé, le futur deviennent conditionnel
Et tes yeux dans mes yeux se renvoient la détresse Des non-dits, la violence des promesses
Après un sourire qui invitait à se quitter
Dans ce parc pour enfant on ne s’est jamais salué
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Hollywood Bazar Paris, France
Les chansons gaies-mélancoliques au ton urbain d’Hollywood Bazar nous permettent de prendre le temps de la réflexion sur des
sujets de société.
A la rencontre de la chanson, du rap et de la pop, les textes incisifs de Vincent viennent épouser les brillants arrangements aux machines de Grégory sur le tempo métronomique et sans concession de Pierrick.
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